Somnambule depuis l'adolescence, Léo a été soigné et, croit-il, guéri par le Dr Volwarth. Architecte talentueux, amoureux de sa femme Nathalie, il habite un bel appartement. Un matin, alors qu'il est englué dans un rêve éveillé, Nathalie défigurée par un oeil tuméfié, un doigt en sang, lui annonce qu'elle le quitte. L'a-t-il blessée ? Léo, qui n'a aucun souvenir de la nuit, se sent coupable. Son ancien psychiatre lui propose d'utiliser une caméra frontale pour surveiller son comportement durant ses crises. Ce que révèle l'enregistrement est aussi terrifiant qu'invraisemblable. Le héros de ce neuvième roman de Sebastian Fitzek, le maître du thriller allemand (Mémoire cachée, NB mai 2016) est un individu ordinaire, seul, désemparé, qui se débat dans une spirale de plus en plus angoissante. Il est incapable de saisir s'il est en état de veille ou de sommeil. Les événements se succèdent, presque identiques tout en changeant imperceptiblement. Il est perdu au coeur d'un labyrinthe, poussé aux limites de la folie. Sebastian Fitzek, qui dit souffrir lui-même de troubles du sommeil, se fonde sur les recherches actuelles dans ce domaine pour bâtir son intrigue, confuse, répétitive, à l'issue inattendue. (C.P. et M.S.-A.) (source : les-notes.fr)