Besoin d'être réconforté à vingt-trois heures ? Facebook est là, avec ses deux options – « j'aime » ou « commenter » – , et ses internautes connectés à toute heure. Idéal pour se mettre en scène, faire admirer son nouveau look, son amoureux, le dernier exploit de ses enfants, ou prouver à ses (nombreux) amis que les vacances étaient géniales. Envie de savoir ce qu'est devenue votre ancienne petite amie ? Google et Facebook sont là, archivant toutes les miettes d'informations disponibles. Quant au téléphone portable, il s'interpose dans les conversations, permet de suivre chacun à la trace mais, paradoxe, ne facilite pas les rencontres ?oeen vrai”... Reprenant la méthode de L'open space m'a tuer (NB novembre 2008), les auteurs, en de courts chapitres, décortiquent la vie privée de la « génération Y », toujours connectée, pour le meilleur et pour le pire. Les saynètes alternent texte classique et messages échangés (souvent abrégés en langage SMS). Ces tranches de vie authentiques, amusantes, parfois pathétiques, pointent l'addiction et les dérives des pratiques communicantes, frôlant le ridicule ou l'absurde. Elles font le portrait d'une population narcissique et inquiète, exhibitionniste, en compétition permanente, accro à l'urgence, à la nouveauté, à la consommation, aliénée plutôt qu'épanouie et libérée par la technologie. (source : les-notes.fr)