Le notaire Lazare Bazin, veillé par sa dévouée gouvernante, se demande s'il ne doit pas mettre ses affaires en ordre et faire enfin son testament, tandis que, dans le salon de sa vaste demeure, des dames patronnesses enchaînent Pater et médisances en attendant l'issue fatale. Certains clients tentent de forcer la porte de sa chambre pour réviser une clause d'une succession et ses enfants qu'il voit peu s'annoncent. Certes, sa vie n'a pas été exemplaire, il a gagné beaucoup d'argent en vendant du cognac aux Allemands, mais il a beaucoup aimé la fille qu'il a eue avec une jeune femme juive qu'il n'a pu sauver... La Corrèze reste la toile de fond des ouvrages de Jean-Paul Malaval (cf. L'Auberge des Diligences, NB septembre 2009). Ce nouveau roman démarre d'une plume alerte, les tableaux sont vivants, les jalousies familiales assez bien analysées, mais l'action s'enlise un peu dans les réminiscences de l'Occupation et de la Résistance et l'âpreté d'un monde villageois déjà maintes fois évoqués (source : les-notes.fr)